Après plusieurs années de correction, le marché des grands vins entre en 2025 dans une phase décisive. Stabilisation des prix, évolution des comportements d’achat, rôle croissant de l’Europe et nouvelles opportunités pour les amateurs éclairés : cette analyse propose un décryptage clair et pédagogique des grandes tendances de l’année, ainsi que des perspectives pour 2026, selon la vision long terme d’Ovinia.

L’année 2025 marque une étape clé pour le marché des grands vins. Après plusieurs années de correction, parfois brutales, le secteur entre dans une phase de stabilisation progressive. Sans euphorie excessive, mais avec des signaux clairs de rééquilibrage, 2025 s’impose comme une année charnière, riche d’enseignements pour les amateurs, collectionneurs et investisseurs.

Chez Ovinia, nous considérons cette période non comme une crise prolongée, mais comme une transition nécessaire vers un marché plus sain, plus lisible et plus durable. Cette approche guide également notre sélection de vins rares et notre accompagnement au sein du Club Ovinia, dédié aux amateurs souhaitant constituer une cave patrimoniale sur le long terme.

Un marché des grands vins en ajustement, mais résilient

Après un cycle haussier marqué par des excès de valorisation, le marché des grands vins a entamé dès 2022 une phase de correction. En 2025, cette dynamique s’est poursuivie, mais avec une différence majeure : le marché est resté actif.

Les échanges n’ont jamais cessé. Les volumes ont résisté, tandis que les prix ont continué à s’ajuster pour retrouver des niveaux plus cohérents avec la réalité de la demande. Cette phase crée aujourd’hui des opportunités d’achat particulièrement intéressantes sur le marché secondaire des grands vins, notamment pour les collectionneurs patients. Cette résilience démontre que le vin, contrairement à de nombreux actifs financiers, repose sur une base émotionnelle et culturelle solide.

2025 : le retour du vin-plaisir au cœur du marché

L’un des phénomènes majeurs de 2025 est le recentrage des échanges vers des vins plus accessibles, identifiés et reconnus. Cette évolution traduit un changement profond de comportement :

  • moins de spéculation à court terme,
  • plus de sélection qualitative,
  • davantage d’achats motivés par le plaisir et la constitution de caves sur le long terme.

Ce retour au vin-plaisir ne signe pas la fin du vin d’investissement. Il en redéfinit les contours. Investir dans le vin aujourd’hui signifie privilégier la cohérence, la rareté réelle, l’histoire des domaines et la capacité des vins à traverser le temps.

Une Europe plus présente sur le marché des grands vins

En 2025, l’Europe a joué un rôle moteur dans la dynamique du marché. Les acheteurs européens ont renforcé leur présence, portés par des prix redevenus lisibles et attractifs. Cette évolution a permis d’absorber une partie du recul observé sur d’autres marchés internationaux.

Ce rééquilibrage géographique est particulièrement sain. Il réduit la dépendance du marché à un nombre limité de zones d’achat et favorise une croissance plus organique et durable.

Pour un acteur européen comme Ovinia, cette tendance confirme une conviction forte : un marché solide se construit d’abord sur une base locale et régionale robuste.

Bordeaux, Bourgogne, Italie : des trajectoires contrastées

Bordeaux : une phase de remise en question nécessaire

Bordeaux a traversé en 2025 une période délicate, conséquence directe de campagnes passées parfois déconnectées du marché secondaire. Cette phase d’ajustement, bien que difficile, commence à produire ses effets.

Les prix se sont repositionnés, la sélectivité des acheteurs s’est accrue et les indicateurs de confiance montrent des signes d’amélioration. À long terme, Bordeaux conserve des atouts uniques : profondeur de gamme, notoriété mondiale et potentiel patrimonial.

Bourgogne : stabilisation au sommet, déséquilibres persistants

La Bourgogne reste portée par ses domaines les plus emblématiques, dont les prix tendent à se stabiliser après plusieurs années de forte tension. En revanche, certains segments intermédiaires continuent de souffrir d’un déséquilibre entre offre et demande.

Là encore, la normalisation des prix apparaît comme une étape indispensable pour préserver l’attractivité de la région.

Italie : la confirmation d’un modèle résilient

L’Italie s’impose en 2025 comme l’un des piliers du marché des grands vins. Les grands vins toscans et piémontais confirment leur attractivité, en cohérence avec l’intérêt croissant observé sur notre sélection de vins italiens de garde. Grâce à une politique de prix plus mesurée, une forte identité régionale et une demande diversifiée, les grands vins italiens démontrent une remarquable capacité de résistance.

Cette dynamique illustre l’importance d’un positionnement clair et cohérent dans un marché devenu plus exigeant.

Quelles perspectives pour le marché des grands vins en 2026 ?

Les perspectives pour 2026 invitent à l’optimisme mesuré. La reprise devrait rester progressive, avec des phases de consolidation et des ajustements ponctuels. Toutefois, les fondations sont désormais plus solides :

  • les prix ont corrigé,
  • les excès ont été en grande partie absorbés,
  • de nouveaux amateurs et collectionneurs entrent sur le marché,
  • la demande se reconstruit autour du temps long.

Pour les amateurs éclairés, cette période offre des opportunités rares : accéder à de grands vins à des niveaux de prix plus cohérents et constituer une cave avec discernement. C’est précisément dans cet esprit qu’Ovinia accompagne ses clients, à travers une sélection rigoureuse de grands vins d’investissement et un conseil personnalisé.

La vision d’Ovinia : exigence, patience et responsabilité

Chez Ovinia, nous défendons une approche fondée sur la sélection rigoureuse, la transparence et l’accompagnement à long terme. Le marché des grands vins ne se pense pas dans l’urgence, mais dans la durée.

L’année 2025 a renforcé cette conviction : un marché durable est un marché qui respecte le vin, le vigneron et l’amateur. Le cycle qui s’ouvre ne sera peut-être pas le plus spectaculaire, mais il pourrait bien être l’un des plus sains de ces dernières années.

C’est dans ces cycles de reconstruction que se créent les plus belles caves… et les plus belles histoires de vin.