1928

Année d’une extraordinaire qualité en Bordelais… Cos d’Estournel, Lafite Rothschild, Mission Haut-Brion… Les grands ont répondu présents. Même constat pour les liquoreux de la Loire (Vouvray notamment).

1929

C’est le pendant Bourguignon et Rhodanien de 1928. Châteauneuf-du-pape, Hermitage, Romanée Conti… Des vins encore très jeunes des dizaines d’années plus tard, harmonieux, frais et magnifiquement équilibrés.

1937

Encore mieux que 1934, cette année est la référence des grands liquoreux du Sauternais. Vins puissants et intenses. C’est également une superbe année en Romanée-Conti.

1945 : historique

Cette année historique fut une année compliquée pour les vignobles. Gelée tardive, neige au Printemps, la récolte fut menue mais très bonne. C’est une année de référence pour les premiers grands crus classés 1855 qui signe notamment la renaissance de Mouton Rothschild.

1947 : la référence

C’est peut-être le millésime de référence absolue : Rive gauche (Montrose), Rive droite (Cheval Blanc), Sauternais, Loire (Huet à Vouvray), Châteauneuf-du-Pâpe, Côte Rôtie, Bourgogne, etc. Printemps tardif, été et automne chauds et secs.

1959

Millésime d’excellence qu’on n’attendait depuis longtemps. Après les années de froideur (1954 et 1956) qui ont anéanti le vignoble Français, la reconstruction (replantation) fut longue mais réussie.

1961 : mythique

100/100, 20/20, … c’est l’année des meilleurs élèves : Petrus, Latour, Hermitage La Chapelle, … certains sont dans le top 20 des plus grands vins du monde.

1970

Vins assez difficiles d’accès dans leur jeunesse, ils sont devenus des grands. Château Latour, Petrus, Château Margaux, … Les vins ont gardé une belle fraîcheur et une grande intensité.

1982 : Le renouveau

Cette excellente année marque le départ de l’emprise médiatique de Bordeaux et de Robert Parker. Mouton Rothschild, Petrus, Latour, Haut Brion, … tous les grands ont été grands voire grandioses et l’ont fait savoir.

1985

Moins tape à l’oeil que 1982, c’est un millésime d’élégance et de finesse. Une année équilibrée qui a ne pouvait donner que des vins équilibrés.

1989

La fin de décennie fut excellent pour de nombreux domaines. Haut Brion, Latour, Mouton Rothschild, Bourgogne.

1990

Ceux qui n’ont pas si bien réussi l’année précédente se rattrapent cette année. En particulier la rive gauche du Bordelais : Cheval Blanc, Angélus, Petrus. Egalement en Châteauneuf-du-Pape et en Bourgogne.

1996

Très bon millésime, notamment dans les régions qu’on attend moins : Loire (Clos Rougeard), Bourgogne, Médoc, vallée du Rhône.

1998

Grande réussite sur la rive gauche, mais également dans tout le Sud de la France. Les prouesses de l’équipe de France auraient contribué au moral des vignerons….?

2000 : le bug n’a pas eu lieu

Une année symbolique qui a vu naître des vins de qualité et une flambée des prix sur toute la décennie.

2005

Les forces de la nature se sont réunies et ont décidés de produire d’excellents vins à un niveau rarement atteint. Intensité et équilibre, dans presque toutes les régions.

2015

On pressent pour ce millésime qu’il traversera les décennies avec classe, la météo capricieuse ayant finalement donné des vins concentrés et riches d’une excellente qualité.